PourĂ©viter qu'une infection dentaire ne puisse se fixer sur la prothĂšse, vous devez faire une radiographie des dents et voir un dentiste avant l'intervention.Vous devez (surtout pour les femmes) faire un examen des urines (appelĂ© ECBU) pour rechercher une infection des urines. En cas d'infection des urines, vous devez voir votre mĂ©decin traitant pour la traiter et faire un PROTHÈSEDE HANCHE PAR VOIE ANTÉRIEURE; AUTRES. ARTHROSCOPIE DU GENOU; GREFFE DE CARTILAGE; LÉSION MÉNISCALE; LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR ; OSTÉOTOMIE TIBIALE; SYNDROME DOULOUREUX ROTULIEN ET L’INSTABILITÉ ROTULIENNE; CV; CONTACT. CONSULTATION; ACTIVITÉ CHIRURGICALE; VIDÉOS. PROTHÈSE DE HANCHE. Voie d’abord Lamise en place d’une prothĂšse ne pose techniquement pas de problĂšme, mais le risque de fracture autour de la prothĂšse est possible si vous souffrez de cette maladie. Notre avis : Il est possible d’implanter une prothĂšse mĂȘme en cas d’ostĂ©oporose. Si vous souffrez d’ostĂ©oporose, lisez la brochure L’ostĂ©oporose en 100 Cettetechnique de voie antĂ©rieure permet, de maniĂšre tout aussi intĂ©ressante de contribuer Ă©galement de prĂ©venir les luxations de la prothĂšse, tout en privilĂ©giant les composants en ProthĂšsetotale de hanche posĂ©e par voie antĂ©rieure mini invasive - La pose de prothĂšse totale par voie antĂ©rieure mini invasive permet une incision antĂ©rieure courte (de 5 Ă  8 cm), la cicatrice est donc petite mais surtout, cette technique est apprĂ©ciĂ©e par l’absence totale de section musculaire (passage entre les muscles sans les couper). - Durant l’opĂ©ration, le patient Vay Nhanh Fast Money. Nos valeurs L’équipe Inside the Hip s’est construite autour d’une philosophie commune la passion pour la chirurgie de la hanche. Nous partageons naturellement des valeurs socles qui dĂ©finissent notre identitĂ© mĂ©dicale et chirurgicale. Proposer la technique la plus appropriĂ©e est pour notre Ă©quipe une Ă©vidence qui repose sur la personnalisation Ă  chaque Ă©tape de la prise en charge. S’adapter Ă  la demande de nos patients nĂ©cessite une dĂ©marche scientifique et d’accepter d’évaluer nos propres rĂ©sultats. Être Ă  l’écoute de nos patients et amĂ©liorer nos pratiques cliniques sont la seule façon d’atteindre le meilleur niveau de performance . Faire le choix du meilleur traitement ne peut pas ĂȘtre compatible avec des liens de subordination vis-Ă -vis des industries et laboratoires. Nous ne dĂ©clarons aucun conflit d’intĂ©rĂȘt. Enfin, nous ne sommes pas seuls et isolĂ©s mais travaillons avec un esprit d’équipe et de confiance mutuelle indispensable pour partager nos victoires, nos doutes ou toute situation complexe ou compliquĂ©e. Ces valeurs sont l’ADN de notre Ă©quipe. DÉCOUVREZ L’ÉQUIPE PassionnĂ© par l’innovation, la recherche et le partage des connaissances, le docteur Alexis Nogier s’est naturellement tournĂ© vers de jeunes talents pour constituer une Ă©quipe, aujourd’hui riche de maturitĂ© et d’expĂ©rience. Le docteur Idriss Tourabaly a Ă©tĂ© le premier Ă  rejoindre Inside the Hip en 2015 sur Paris, avant l’arrivĂ©e du docteur Cyril Courtin en 2019 sur le site TrĂ©nel CABINET ET CLINIQUES En cas d’atteinte dĂ©gĂ©nĂ©rative de votre hanche arthrose, ostĂ©onĂ©crose, et de symptĂŽmes invalidants rĂ©sistants au traitement mĂ©dical, votre chirurgien peut vous proposer le remplacement de cette articulation par une prothĂšse totale de hanche. Il existe plusieurs maniĂšres de mettre en place cette prothĂšse selon la localisation de l’incision, et les structures traversĂ©es et/ou ouvertes ». L’avantage de cette voie sont le respect des structures musculaire passage entre les muscles, la diminution du taux de luxations, et une rĂ©cupĂ©ration rĂ©putĂ©e plus rapide . La voie antĂ©rieure de hanche n’est pas toujours possible, en particulier du fait de la morphologie du patient obĂ©sitĂ©, muscles ++ ou de sa hanche antĂ©cĂ©dents chirurgicaux, dysplasie
 Les risques spĂ©cifiques de cette voie sont faibles atteinte du nerf fĂ©moro cutanĂ© ou du nerf fĂ©moral. Quand peut-on intervenir sur une prothĂšse de hanche ? Intervenir sur une hanche dĂ©jĂ  prothĂ©sĂ©e est possible dans deux circonstances Soit au terme de l’usure normale des implants, de nombreuses annĂ©es aprĂšs leur pose ; Soit en cas de dysfonctionnement de la prothĂšse. Dans tous les cas, la reprise est prĂ©cĂ©dĂ©e d’une dĂ©marche diagnostique rigoureuse prĂ©cisant l’état des muscles et des tendons, la qualitĂ© du stock osseux et de la fixation prothĂ©tique, le positionnement des implants et leur usure, les rĂ©fĂ©rences de la prothĂšse implantĂ©e et la voie d’abord utilisĂ©e lors de la pose. Le diagnostic d’infection est rare mais doit ĂȘtre Ă©voquĂ© en cas de dysfonctionnement atypique. Sur le plan technique, diverses solutions chirurgicales sont possibles de façon graduelle Intervention sur les muscles, tendons, parties molles ou calcifications sans modifier les implants en place ex rĂ©paration tendineuse aprĂšs voie de Hardinge ; Changement simple isolĂ© d’un composant, sans toucher l’autre composant prothĂ©tique ex changement du cotyle pour conflit avec le psoas ; Changement bipolaire de l’implant cotyloĂŻdien et de l’implant fĂ©moral ex descellement bipolaire des implants ; Changement avec ostĂ©osynthĂšse ou renfort mĂ©tallique ex ostĂ©olyse du bassin par usure de la prothĂšse ; Changement avec reconstruction osseuse par greffe ex destruction osseuse Ă©voluĂ©e pĂ©riprothĂ©tique. La durĂ©e de l’intervention varie de une heure et demi Ă  plus de quatre heures selon les situations. L’hospitalisation dure habituellement six nuits. La reprise de la marche en appui peut ĂȘtre immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e de six semaines en cas de greffe osseuse. Dans tous les cas, l’objectif est de restaurer une articulation stable, mobile et indolore, autorisant la reprise des activitĂ©s sans limitation. Douleur aprĂšs prothĂšse Sauf exception, une douleur persistante aprĂšs prothĂšse de hanche est un signe de dysfonctionnement ou de lĂ©sion et est accessible Ă  un traitement. La dĂ©marche diagnostique dĂ©bute en Ă©liminant les causes de douleur projetĂ©es sciatalgie, cruralgie, hernie pariĂ©tale, insuffisance artĂ©rielle. Une douleur identique avant et aprĂšs implantation de prothĂšse Ă©voque une erreur d’indication initiale. Les causes effectivement liĂ©es Ă  la hanche sont multiples Conflit du tendon psoas sur un dĂ©bord de la prothĂšse ; Rupture ou inflammation des tendons fessiers ; MicromobilitĂ© de la tige ou de la cupule, descellement ; Ossification pĂ©ri articulaire, lĂ©sion musculaire ; LĂ©sion nerveuse nerfs sciatique, crural, cutanĂ© latĂ©ral, algodystrophie ; Infection du site opĂ©ratoire ; LĂ©sion tumorale. Quelle que soit la situation, il faut persĂ©vĂ©rer et trouver la cause de la douleur au moyen d’un examen clinique complet et d’explorations exhaustives. La lecture du compte-rendu opĂ©ratoire est essentielle pour diagnostiquer les causes reliĂ©es Ă  la technique opĂ©ratoire. Un deuxiĂšme avis chirurgical puis un troisiĂšme trouvent ici toute leur place en apportant un regard neuf et expĂ©rimentĂ©. La douleur d’origine psychiatrique » doit absolument ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un diagnostic d’élimination car la majoritĂ© des causes identifiĂ©es sont accessible Ă  un traitement interventionnel efficace. Boiterie aprĂšs prothĂšse de hanche Quelques semaines aprĂšs implantation d’une prothĂšse de hanche, il est normalement possible de marcher sans douleur et sans boiterie. Si ce n’est pas le cas, diffĂ©rentes causes du dysfonctionnement doivent ĂȘtre Ă©voquĂ©es Toutes les causes de douleur de prothĂšse de hanche peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’une boiterie Conflit avec le psoas ; Descellement des implants avec ou sans infection ; Tendinite des fessiers, bursite trochantĂ©rienne. D’autres causes mĂ©caniques sont Ă  Ă©voquer, en particulier une modification de longueur ou de latĂ©ralisation de la hanche qui modifie le trajet des muscles et les rend parfois insuffisants. Une prothĂšse de hanche suivie d’un raccourcissement ou d’un allongement du membre entraĂźne logiquement une boiterie. Certaines boiteries sont dues Ă  l’atteinte des tendons/muscles lors de l’opĂ©ration voie transfessiĂšre de Hardinge, trochantĂ©rotomie. Enfin, il faut Ă©galement Ă©voquer les douleurs ayant une autre origine que la hanche trouble neurologique, cruralgie. Selon la cause identifiĂ©e, un traitement est habituellement possible, en particulier pour toutes les causes mĂ©caniques. La rĂ©paration d’une lĂ©sion tendineuse, la remise en tension des muscles ou la suppression d’un phĂ©nomĂšne douloureux entraĂźnent habituellement la disparition de la boiterie. Tendinite du psoas La survenue d’une tendinite du psoas aprĂšs implantation d’une prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement relativement frĂ©quent, pouvant concerner 1 Ă  5% des cas. Il s’agit d’une douleur antĂ©rieure, inguinale, qui n’était habituellement pas prĂ©sente avant l’intervention. La douleur apparaĂźt quelques jours ou quelques semaines aprĂšs la chirurgie, puis devient invalidante car elle ne disparaĂźt pas malgrĂ© la rééducation. Les radiographies sont habituellement interprĂ©tĂ©es normales, la prothĂšse semble bien fonctionner. En rĂ©alitĂ©, il s’agit souvent d’un dĂ©bord de la cupule prothĂ©tique en avant, au contact du tendon psoas qui est irritĂ© et enflammĂ© par ce conflit. La flexion de hanche est douloureuse, voire impossible lorsque la tendinite est sĂ©vĂšre. Il convient alors de confirmer le diagnostic par une Ă©chographie, qui montre le dĂ©bord de la cupule, le contact avec le tendon, et une bursite inflammatoire avec inflammation du tendon. Si l’on infiltre une ampoule de cortisone au contact du tendon, la douleur disparaĂźt quelques semaines puis rĂ©apparaĂźt. Un scanner de hanche permet de mettre en Ă©vidence ce dĂ©bord de la cupule. Le traitement repose au choix sur l’une de ces interventions soit une arthroscopie de hanche pour sectionner le tendon tĂ©notomie du psoas ; soit une reprise de la cupule cotyloĂŻdienne pour implanter une cupule plus petite Ă  distance du tendon psoas. Le rĂ©sultat est habituellement excellent, avec disparition dĂ©finitive de la tendinite. Enfin, il faut signaler que certaines tendinites du psoas peuvent Ă©galement ĂȘtre dues Ă  un ostĂ©ophyte rĂ©siduel, en dehors de tout dĂ©bord de cupule. Bursite de hanche aprĂšs prothĂšse Une bursite est une petite poche inflammatoire et douloureuse remplie de liquide, qui tĂ©moigne de la souffrance de certaines structures pĂ©riarticulaires comme les tendons. Sa survenue aprĂšs prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă  la prĂ©sence de fils mĂ©talliques pose de prothĂšse par trochantĂ©rotomie. Une autre situation est la prĂ©sence d’une rupture des tendons fessiers aprĂšs voie de Hardinge abord trans glutĂ©al. Enfin, il existe certains cas de bursite autour d’ostĂ©ophytes. Le diagnostic est rĂ©alisĂ© grĂące Ă  une Ă©chographie de hanche. Le traitement repose en premier lieu sur les anti-inflammatoires ou sur la ponction infiltration de la bursite cortisone. En cas de persistance, il faut intervenir chirurgicalement, et supprimer la cause de l’inflammation retrait des fils irritants, rĂ©paration des tendons lĂ©sĂ©s, etc Usure de prothĂšse de hanche Toute prothĂšse de hanche implantĂ©e dans l’organisme est soumise Ă  des phĂ©nomĂšnes d’usure, dans la mesure oĂč l’absence complĂšte de frottement comme la perfection de la lubrification n’existent pas. Cette usure est toutefois trĂšs progressive, et indolore. Dans certains cas cependant, l’usure d’une prothĂšse de hanche est problĂ©matique et doit ĂȘtre prise en compte une usure trĂšs importante du plastique prothĂ©tique cupule cotyloĂŻdienne en polyĂ©thylĂšne peut se produire aprĂšs plusieurs annĂ©es, gĂ©nĂ©rant de multiples dĂ©bris dont l’évacuation s’accompagne d’une destruction osseuse ostĂ©olyse autour de la prothĂšse. l’usure des parties mĂ©talliques de la prothĂšse de hanche est un phĂ©nomĂšne anormal qui peut gĂ©nĂ©rer des phĂ©nomĂšnes de mĂ©tallose voire de tumeur synoviale bĂ©nigne douloureuse. C’est le cas de certains resurfaçages, ou de prothĂšses Ă  couple mĂ©tal/mĂ©tal. Lorsque l’usure est isolĂ©e et peu importante, il convient de la surveiller sans intervenir. Lorsque l’usure s’accompagne de destruction osseuse ou de douleurs, il faut sans tarder changer les implants usĂ©s contre de nouveaux implants afin de prĂ©server le capital osseux. Dans tous les cas, une prothĂšse de hanche doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car l’usure, mĂȘme sĂ©vĂšre, est souvent totalement indolore. Descellement de prothĂšse de hanche Le descellement d’un prothĂšse de hanche est l’apparition d’une mobilitĂ© entre l’implant et l’os sous jacent. Il s’agit d’un Ă©vĂšnement qui peut ĂȘtre douloureux ou indolore, dont le diagnostic est radiologique. DiffĂ©rentes causes de descellement sont possibles usure prothĂ©tiques “normale” aprĂšs ne nombreuses annĂ©es ; descellement prĂ©coce par insuffisance de tenue mĂ©canique de la prothĂšse initiale ; infection du site opĂ©ratoire. Dans tous les cas, il convient d’agir sans tarder, car le descellement d’une prothĂšse de hanche conduit Ă  une destruction progressive de l’os qui entoure l’implant devenu mobile ostĂ©olyse. Il faut reprendre l’intervention et changer l’implant descellĂ© contre un nouvel implant, en effectuant des prĂ©lĂšvements bactĂ©riologiques pour Ă©liminer un processus infectieux. Par ailleurs, rappelons que toute prothĂšse doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car l’usure et le descellement peuvent ĂȘtre indolores. Luxation de prothĂšse de hanche La luxation de prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă  la pratique de voie postĂ©rieure lors de la pose de prothĂšse technique de Moore. La section des muscles rotateurs externe augmente le risque de luxation, comparĂ©e Ă  la voie antĂ©rieure de hanche qui ne sectionne aucun muscle. La luxation, surtout lorsqu’elle est rĂ©pĂ©tĂ©e, est un Ă©pisode traumatisant qui nĂ©cessite un transport d’urgence en service chirurgical pour rĂ©duction sous anesthĂ©sie. La dĂ©marche diagnostique apprĂ©cie l’état neuromusculaire et gĂ©nĂ©ral. Il faut prendre connaissance du compte rendu opĂ©ratoire voie d’abord, diamĂštre de la tĂȘte prothĂ©tique, rĂ©fĂ©rences des implants. Une malposition des implants est cherchĂ©e sur les radiographies et sur un scanner. L’usure est Ă©galement apprĂ©ciĂ©e sur les radiographies. Le traitement repose sur la reprise chirurgicale rĂ©paration des muscles rotateurs externes, changement du positionnement des implants, pose d’un cotyle double mobilitĂ©. Le traitement prĂ©ventif repose sur un programme d’éducation des chirurgiens. La voie antĂ©rieure sans section musculaire est une technique offrant un risque de luxation proche de zĂ©ro et autorisant tous les mouvements sans restriction. Infection de prothĂšse de hanche L’infection d’une prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement grave, dont la frĂ©quence est infĂ©rieure Ă  1% des prothĂšses posĂ©es. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments anomalie de cicatrisation, Ă©coulement, baisse de l’état gĂ©nĂ©ral, fiĂšvre, douleurs de hanche nuit et jour, apparition de signes radiologiques de destruction osseuse autour de la prothĂšse, augmentation de marqueurs biologiques de l’inflammation leucocytes, vitesse de sĂ©dimentation, CRP. Parfois, l’infection est difficile Ă  diagnostiquer car les signes sont modĂ©rĂ©s ou atypiques. La rĂ©alisation d’une ponction biopsie mise en culture sous radiographie est un bon moyen pour prouver l’existence d’une infection profonde de la hanche. Lorsque le diagnostic est confirmĂ©, il faut envisager impĂ©rativement une reprise chirurgicale pour laver et gĂ©nĂ©ralement retirer les implants infectĂ©s. L’antibiothĂ©rapie est prolongĂ©e et doit ĂȘtre instituĂ©e aprĂšs l’intervention chirurgicale, en s’appuyant sur l’antibiogramme du germe coupable. La prĂ©vention des infections du site opĂ©ratoire aprĂšs chirurgie de la hanche repose sur un ensemble d’actions information du patient et dĂ©pistage prĂ©-opĂ©ratoire des infections dentaires ou autres, antibioprophylaxie durant l’intervention, prĂ©cautions d’asepsie chirurgicale, qualitĂ© des soins post-opĂ©ratoires
 Chirurgie de recours de la hanche La chirurgie de recours dĂ©signe une prise en charge lourde ou difficile, pour une situation extrĂȘme ou particuliĂšrement inhabituelle. Deux situations particuliĂšres peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es dans le cas de chirurgie de recours aprĂšs prothĂšse de hanche soit un diagnostic Ă©vident nĂ©cessitant une chirurgie particuliĂšrement complexe reconstruction osseuse Ă©tendue en cas de descellement et ostĂ©olyse par exemple ; soit un diagnostic difficile prothĂšse douloureuse sans aucune explication malgrĂ© de nombreuses consultations et de nombreux examens complĂ©mentaires. Rappelons qu’une prothĂšse de hanche doit ĂȘtre stable, mobile et indolore. Si ce n’est pas le cas, il est trĂšs probable qu’un problĂšme existe et qu’une solution peut ĂȘtre trouvĂ©e auprĂšs d’une centre pratiquant la chirurgie de recours de la hanche. Offrir une solution aux situations complexes ou “dĂ©sespĂ©rĂ©es” est une des prioritĂ©s de notre Ă©quipe mĂ©dico-chirurgicale. En savoir plus sur les autres pathologies ProthĂšse de la hanche les 50 meilleurs hĂŽpitaux Huit cents Ă©tablissements ont Ă©tĂ© passĂ©s au crible par la sociĂ©tĂ© My Medical Pass, Ă  partir d’informations obtenues auprĂšs du ministĂšre de la SantĂ© et de la Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS. Ceux ne prĂ©sentant pas une bonne prĂ©vention des infections nosocomiales ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s. Dans les tableaux, la troisiĂšme colonne prĂ©sente le volume d’activitĂ©. Plus il est Ă©levĂ© et plus le service est performant, surtout pour des interventions complexes. La quatriĂšme prĂ©cise l’indicateur Ipaqss indicateur pour l’amĂ©lioration de la qualitĂ© et de la sĂ©curitĂ© des soins, notĂ© de 1 Ă  5 du plus faible au meilleur. CritĂšre principal pris en compte dans ce palmarĂšs le nombre d’interventions. "D’une enquĂȘte Ă  l’autre, les mĂȘmes bons Ă©tablissements se retrouvent dans le peloton de tĂȘte", constate le Dr StĂ©phane Bach, mĂ©decin de santĂ© publique qui a assurĂ© le suivi mĂ©thodologique pour la sociĂ©tĂ© My Medical Pass, en charge de notre palmarĂšs. "Ils attirent et gardent les bons chirurgiens. Les hĂŽpitaux et cliniques implantĂ©s dans un bassin de population important sont donc favorisĂ©s." Si la performance mĂ©dicale dĂ©pend de la qualitĂ© du geste du chirurgien, la rĂ©ussite et la sĂ©curitĂ© de l’intervention sont aussi liĂ©es Ă  l’organisation des soins plus l’activitĂ© d’un service est rĂ©guliĂšre et Ă©levĂ©e, mieux les Ă©quipes sont entraĂźnĂ©es, meilleurs sont les rĂ©sultats. Ensuite, c’est un cercle vertueux. Une grosse activitĂ© permet d’avoir une Ă©quipe Ă©toffĂ©e, avec un personnel dĂ©diĂ© en matiĂšre de prise en charge de la douleur ou d’accompagnement psychologique. Elle favorise les techniques innovantes grĂące Ă  des partenariats avec l’industrie pharmaceutique. Il ne faut pas pour autant dĂ©laisser les Ă©tablissements plus petits ou proches de chez soi? Toutes les interventions ne nĂ©cessitent pas un plateau technique de pointe justifiant de faire des kilomĂštres. Bonne nouvelle ce palmarĂšs met Ă  l’honneur des hĂŽpitaux et des cliniques de tailles trĂšs diffĂ©rentes sur l’ensemble du l'article 5 questions Ă  se poser avant de se faire opĂ©rerDeuxiĂšme critĂšre la place de la chirurgie ambulatoire. Limiter la durĂ©e de sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital Ă  moins de douze heures et rentrer chez soi apporte de la sĂ©curitĂ© au patient en plus d’un rĂ©el confort. Elle rĂ©duit le nombre d’infections nosocomiales et de phlĂ©bites, tout en assurant une surveillance postopĂ©ratoire identique Ă  une hospitalisation classique. Un bon taux d’hospitalisations ambulatoires tĂ©moigne aussi d’une organisation adaptĂ©e de l’hĂŽpital. Elle est courante pour la chirurgie de la cataracte et des varices. Seul impĂ©ratif ne pas rester seul chezsoi la nuit suivant l’intervention. Le ministĂšre de la SantĂ© a fixĂ© l’objectif d’une intervention ambulatoire sur deux d’ici Ă  2016, contre moins de quatre actes sur dix aujourd’hui. TroisiĂšme critĂšre l’indice de qualitĂ©. Il mesure la qualitĂ© des comptes-rendus d’examens, des prescriptions, du dossier anesthĂ©sique, de la prise en charge de la douleur
 ProthĂšse de la hanche le palmarĂšs des hĂŽpitaux Souvent qualifiĂ©e d’opĂ©ration miracle car elle permet de bouger de nouveau sans douleur, l’opĂ©ration consiste Ă  remplacer l'articulation usĂ©e par une prothĂšse d’une durĂ©e de vie de quinze Ă  vingt ans, voire plus. ï»żActualitĂ© liĂ©e Quel est le problĂšme ?La hanche est l’articulation entre le bassin et le fĂ©mur. Comme toutes les articulations elle est recouverte de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dĂ©pourvue de terminaisons nerveuses permettant Ă  l’articulation de bouger sans rĂ©sistance et sans douleur. Pour diffĂ©rentes raisons ce cartilage peut s’user. C’est notamment le cas dans l’arthrose de la hanche appelĂ©e coxarthrose ou dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoĂŻde ou la spondylarthrite ankylosante. Il laisse alors place Ă  l’os sous-jacent qui est rugueux et innervĂ©. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Lorsque les traitements mĂ©dicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus Ă  soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usĂ© par une prothĂšse totale de hanche. La pose d’une prothĂšse peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire en cas d’ostĂ©onĂ©crose aseptique de la tĂȘte fĂ©morale. Celle-ci dĂ©truit et dĂ©forme une partie de la tĂȘte fĂ©morale ce qui entraĂźne d’importantes douleurs de hanche. La prothĂšse totale de hanche remplace Ă  la fois le cartilage du bassin et celui de la tĂȘte du fĂ©mur. Elle est donc composĂ©e de 2 piĂšces appelĂ©es implants Un cotyle prothĂ©tique se fixant dans le bassinune tige fĂ©morale se fixant dans le fĂ©mur Avant l’interventionLa mise en place d’une prothĂšse totale de hanche se rĂ©alise au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a Ă©tĂ© planifiĂ©e au prĂ©alable en consultation afin de choisir le type de prothĂšse le plus adaptĂ© au cas du patient. L’intervention a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e d’une consultation d’anesthĂ©sie et d’un bilan prĂ©opĂ©ratoire visant Ă  vĂ©rifier que le patient est physiquement apte Ă  se faire opĂ©rer et Ă  minimiser le risque de complications postopĂ©ratoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en gĂ©nĂ©ral une prise de sang, un bilan cardiovasculaire mais Ă©galement un bilan dentaire visant Ă  Ă©liminer tous les foyers infectieux afin d’éviter une contamination de la prothĂšse par des microbes. Choix de la prothĂšse Il existe diffĂ©rents types de prothĂšses de hanche qui se diffĂ©rencient principalement par le couple de frottement leur type de fixation dans l’os Couple de frottement Il s’agit de la zone oĂč les 2 piĂšces prothĂ©tiques sont en contact et glissent l’une sur l’autre permettant la mobilitĂ© de l’articulation. Le choix du matĂ©riau de ce couple de frottement est fondamental car il a un impact direct sur la durĂ©e de vie de la prothĂšse. On privilĂ©gie actuellement les couples de frottement en cĂ©ramique dont l’usure est quasi-nulle ou parfois, pour l’implant cotyloĂŻdien, un polyĂ©thylĂšne plastique hautement rĂ©ticulĂ© dont l’usure est Ă©galement trĂšs faible. ProthĂšse totale avec couple de frottement en cĂ©ramique Biolox Delta rose Fixation de la prothĂšseIl existe 2 types de fixations de la prothĂšse dans l’os. Soit la prothĂšse est cimentĂ©e dans l’os c’est Ă  dire que l’on coule un ciment liquide dans l’os dans lequel les implants sont positionnĂ©s et ainsi solidarisĂ©s Ă  l’os. Soit la prothĂšse est impactĂ©e fixation dite sans ciment » et s’appuie directement sur l’os qui va repousser au contact immĂ©diat de la prothĂšse pour l’empĂȘcher de bouger. Le choix du type de fixation dĂ©pend de la qualitĂ© osseuse, de certains facteurs anatomiques et du couple de frottement choisi par le de la taille de la prothĂšseIl existe Ă©videmment diffĂ©rentes tailles d’implants pour correspondre le plus possible Ă  l’anatomie du patient opĂ©rĂ©. Une planification de la taille de la prothĂšse est effectuĂ©e avant l’opĂ©ration Ă  partir de radiographies ou d’un scanner. Elle est fondamentale car elle permet de limiter ce risque d’inĂ©galitĂ© de longueur des membres infĂ©rieurs Ă  l’issue de l’opĂ©ration. Le recours au scanner combinĂ© Ă  une planification informatique est parfois utile, notamment pour les patients prĂ©sentant une forme de hanche atypique », ce qui conduit quelquefois Ă  l’utilisation d’une tige fĂ©morale fabriquĂ©e sur mesure. DĂ©roulement de l’interventionL’intervention se dĂ©roule dans un bloc opĂ©ratoire conforme Ă  des normes strictes de propretĂ© et de sĂ©curitĂ©. Le patient est installĂ© sur une table d’opĂ©ration sur le durĂ©e de l’intervention est d’environ 1 heure. Il faut y ajouter le temps nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation de l’anesthĂ©sie et Ă  l’installation du patient sur la table d’opĂ©ration. Cette intervention peut se dĂ©rouler sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou sous rachianesthĂ©sie qui est une anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale oĂč seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthĂ©sie pĂ©ridurale. C’est le mĂ©decin anesthĂ©siste en concertation avec le patient qui dĂ©cidera du mode d’anesthĂ©sie le plus adaptĂ© au cas de ce dernier. VidĂ©o de l’opĂ©ration La voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive de HueterDiffĂ©rentes techniques existent pour mettre en place une prothĂšse totale de hanche. La voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive de Hueter prĂ©sente de nombreux avantages. Contrairement aux techniques couramment utilisĂ©es voies d’abord postĂ©ro-externe de Moore, voie antĂ©rieure de Hardinge, voie transtrochantĂ©rienne, cette voie d’abord permet de prĂ©server les structures anatomiques environnantes puisque c’est une technique permettant d’accĂ©der Ă  la hanche sans section musculo-tendineuse ni osseuse. Voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive avec Ă©pargne musculaire flĂšche verte – Voie d’abord postĂ©ro-externe de Moore passant au travers du grand fessier avec section des tendons pelvi-trochantĂ©riens FlĂšche rouge PrĂ©server l’environnement musculaire paraĂźt essentiel car c’est le gage d’une rĂ©cupĂ©ration plus rapide et d’un risque diminuĂ© de luxation dĂ©boitement de la prothĂšse. Cette technique permet Ă©galement de limiter la taille de l’incision cutanĂ©e qui est souvent infĂ©rieure Ă  8 centimĂštres. La voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive est une technique utilisable pour la quasi-totalitĂ© des patients lors de la pose d’une premiĂšre prothĂšse totale de hanche. En revanche, elle ne permet pas toujours le traitement des trĂšs rares cas les plus complexes qui peuvent nĂ©cessiter un abord plus extensif. AprĂšs l’interventionLa rééducation est dĂ©butĂ©e le jour mĂȘme ou dĂšs le lendemain de l’intervention aidĂ©e par des kinĂ©sithĂ©rapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opĂ©rĂ© est autorisĂ© d’emblĂ©e. Au dĂ©but la marche se fait Ă  l’aide de bĂ©quilles qui vont ĂȘtre progressivement abandonnĂ©es. La voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive permet souvent une rĂ©cupĂ©ration plus rapide qu’avec les autres techniques et procure souvent une meilleure stabilitĂ© Ă  la marche du fait de la prĂ©servation de l’environnement durĂ©e d’hospitalisation est comprise entre 1 et 3 jours, l’opĂ©ration pouvant parfois ĂȘtre effectuĂ©e en ambulatoire. A la sortie de la clinique, le patient opĂ©rĂ© peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie avec un kinĂ©sithĂ©rapeute de ville Ă  raison de 2 Ă  3 sĂ©ances par semaine pendant environ 1 mois. Lorsque les conditions d’accĂšs au domicile sont trop compliquĂ©es ou si le patient est ĂągĂ© et ne peut ĂȘtre aidĂ© dans la rĂ©alisation des tĂąches quotidiennes courses, repas
 un sĂ©jour en centre de rééducation peut ĂȘtre envisagĂ© pour une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieure Ă  3 consultation avec radiographies de contrĂŽle de la prothĂšse est programmĂ©e avec le chirurgien dĂšs la sortie du patient de la clinique. Elle a en gĂ©nĂ©ral lieu 4 Ă  6 semaines aprĂšs l’intervention et son but est de vĂ©rifier la bonne rĂ©cupĂ©ration de la marche et des mobilitĂ©s de la hanche. Une seconde consultation de contrĂŽle est en gĂ©nĂ©ral souhaitable environ 3 mois aprĂšs l’opĂ©ration. Par la suite, une surveillance de la prothĂšse par radiographies, espacĂ©es de quelques annĂ©es, est recommandĂ©e pour vĂ©rifier qu’il n’existe pas d’usure anormale des implants ou de l’os environnant. RĂ©cupĂ©ration aprĂšs l’interventionLa rĂ©cupĂ©ration est souvent rapide. La marche est immĂ©diatement reprise. Par prĂ©caution, il est recommandĂ© de garder au moins une canne pendant les 2 premiĂšres semaines, davantage si douleurs inguinales modĂ©rĂ©es sont souvent prĂ©sentes pendant le premier mois puis elles s’estompent conduite automobile peut ĂȘtre reprise 2 Ă  4 semaines aprĂšs l’opĂ©ration en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activitĂ©s sportives elles peuvent ĂȘtre envisagĂ©es 2 Ă  3 mois aprĂšs l’opĂ©ration en privilĂ©giant les sports sans impacts vĂ©lo, natation
. Les risques liĂ©s Ă  l’intervention Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, c’est que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque encouru. Certains risques sont communs Ă  tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nĂ©cessite un lavage de la prothĂšse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant l’opĂ©ration. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Exceptionnellement, il faut recourir Ă  une intervention pour Ă©vacuer un volumineux hĂ©matome sous chirurgie de la hanche augmente Ă©galement le risque de survenue d’une phlĂ©bite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă  fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant l’intervention. Il existe Ă©galement des risques spĂ©cifiques Ă  la chirurgie de la prothĂšse de hanche. Tout d’abord, la prothĂšse peut se dĂ©boiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premiĂšres semaines qui suivent la pose de la prothĂšse alors que tout n’est pas encore cicatrisĂ© autour de celle-ci. Lorsqu’elle est dĂ©boitĂ©e, une courte anesthĂ©sie est nĂ©cessaire pour la rĂ©-emboiter. Il arrive Ă©galement que les deux jambes ne soient pas exactement Ă  la mĂȘme longueur aprĂšs l’opĂ©ration. Cette inĂ©galitĂ© de longueur est souvent bien tolĂ©rĂ©e et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  prescrire le port d’une semelle de compensation. Enfin, des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Une fracture du fĂ©mur peut survenir lors de sa manipulation pendant l’opĂ©ration. Elle a en gĂ©nĂ©ral pour consĂ©quence de diffĂ©rer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas d’inquiĂ©tude concernant l’intervention, n’hĂ©sitez pas Ă  questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin qu’ils rĂ©pondent Ă  vos interrogations. La prothĂšse de hanche par voie antĂ©rieure en quelques questionsQuel rĂ©sultat espĂ©rer d’une prothĂšse totale de hanche ?La prothĂšse de hanche vise Ă  restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation de la hanche. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilitĂ© Ă  l’articulation. A terme, dans leur grande majoritĂ©, les patients oublient qu’ils sont porteurs d’une prothĂšse de hanche. Toutefois, ce propos doit ĂȘtre modĂ©rĂ© en fonction de la pathologie initiale qui a amenĂ© Ă  la pose d’une telle prothĂšse. Dans le cas de certaines malformations de la hanche, une boiterie peut persister Ă  terme liĂ©e Ă  un dĂ©ficit musculaire d’ mal Ă  la hanche depuis plusieurs annĂ©es. Dois-je me faire poser une prothĂšse de hanche ?La prothĂšse de hanche est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte Ă  dire si sa gĂȘne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois lorsque l’usure de l’articulation est peu avancĂ©e il faut, avant d’envisager la chirurgie, avoir au prĂ©alable essayĂ© de soulager les douleurs par des traitements mĂ©dicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique qui peuvent souvent retarder la mise en place de la est la durĂ©e de vie d’une prothĂšse de hanche ?La durĂ©e de vie d’une prothĂšse de hanche de premiĂšre intention varie en fonction du type de prothĂšse, des matĂ©riaux du couple de frottement de l’articulation prothĂ©tique, mais aussi de l’activitĂ© du patient trĂšs dynamique ou sĂ©dentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durĂ©e de vie d’une prothĂšse est d’environ 20 ans et probablement davantage avec les couples de frottement Ă  faible usure comme la cĂ©ramique dont les rĂ©sultats sont trĂšs trop jeune pour ĂȘtre opĂ©rĂ© d’une prothĂšse de hanche ?DerriĂšre cette question se cache la question de la durĂ©e de vie de la prothĂšse. Car remplacer une prothĂšse de hanche est une opĂ©ration plus compliquĂ©e et susceptible de donner un rĂ©sultat fonctionnel moindre que pour la prothĂšse de premiĂšre intention. Il est donc prĂ©fĂ©rable de poser des prothĂšses Ă  des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est Ă  dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est prĂ©fĂ©rable ne doit pas ĂȘtre un dogme et mieux vaut une prothĂšse de hanche Ă  un Ăąge oĂč l’on peut en profiter que de retarder indĂ©finiment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte de la hanche chez des sujets de moins de 40 ans ostĂ©onĂ©crose aseptique de la tĂȘte fĂ©morale par exemple, mieux vaut une prothĂšse qui redonne une qualitĂ© de vie satisfaisante que de rĂ©sister plusieurs annĂ©es avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothĂšse quelques annĂ©es plus tard et ce, d’autant plus, que les couples de frottement comme la cĂ©ramique laissent espĂ©rer une trĂšs longue durĂ©e de vie des prothĂšses totales de quel matĂ©riau est fabriquĂ©e la prothĂšse ?Les prothĂšses de hanche sont fabriquĂ©es avec des matĂ©riaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties mĂ©talliques des implants prothĂ©tiques sont des alliages qui sont le plus souvent faits de chrome-cobalt ou de titane. Les implants non cimentĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement recouverts de matĂ©riaux ostĂ©oconducteurs pour faciliter la rĂ©habitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothĂšse c’est Ă  dire les surfaces de contact entre les implants du cotyle et du fĂ©mur, ils peuvent ĂȘtre en cĂ©ramique, en mĂ©tal, ou en polyĂ©thylĂšne plastique. La tendance actuelle est de privilĂ©gier les couples de frottement Ă  faible usure et en particulier la cĂ©ramique Alumine.Existe-t-il des mouvements Ă  Ă©viter aprĂšs la pose de la prothĂšse ?C’est lĂ  le grand avantage de la voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive par rapport aux autre techniques d’implantation des prothĂšses de hanche. En effet, avec cette technique, mĂȘme s’il n’est pas nul, le risque de luxation dĂ©boitement de la prothĂšse est trĂšs nettement diminuĂ© du fait de la prĂ©servation de l’environnement tendineux et musculaire. De plus, les mouvements susceptibles d’entraĂźner une luxation de la prothĂšse sont peu habituels dans la vie de tous les jours extension de la hanche combinĂ©e Ă  une rotation externe. Par consĂ©quent, mĂȘme s’il faut rester prudent dans les 2 premiers mois suivant l’intervention, cette technique au contraire des autres n’impose pas de dormir avec un oreiller entre les jambes et n’interdit pas de se pencher en adapter le domicile aprĂšs la pose d’une prothĂšse de hanche ?Non cela n’est pas nĂ©cessaire. Cependant, certains accessoires qui ne sont pas considĂ©rĂ©s comme indispensables, peuvent nĂ©anmoins faciliter le confort lors des premiĂšres semaines suivant l’intervention. C’est notamment le cas du rĂ©hausseur en cas de toilettes la voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive prĂ©sente des avantages, pourquoi n’est-elle pas plus largement utilisĂ©e par les chirurgiens pour la pose des prothĂšses de hanche ?Cette technique, mĂȘme si elle est trĂšs ancienne, Ă©tait jusqu’à ces derniĂšres annĂ©es peu rĂ©pandue et donc peu enseignĂ©e notamment dans les hĂŽpitaux universitaires, lieu de formation des chirurgiens. C’est donc la raison essentielle de sa faible sera situĂ©e la cicatrice ?Lorsque la prothĂšse est implantĂ©e par voie d’abord antĂ©rieure mini-invasive, la cicatrice est situĂ©e sur la face antĂ©rieure de l’articulation, dans le sens de la longueur ou parfois, transversalement dans le pli de l’aine cicatrice Bikini ». Elle est de taille limitĂ©e, le plus souvent infĂ©rieure Ă  8 centimĂštres. Son aspect cosmĂ©tique est souvent apprĂ©ciĂ©. Il peut ĂȘtre amĂ©liorĂ© par l’utilisation de crĂšmes grasses favorisant la rĂ©-Ă©pidermisation et par la protection de la cicatrice Ă  l’exposition du soleil pendant les 2 annĂ©es suivant l’ ĂȘtre obligatoirement endormi pendant l’opĂ©ration ?Non, cette intervention peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sous anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale en l’absence de contre-indication Ă  ce type d’ est-elle douloureuse ?Il s’agit d’une opĂ©ration qui provoque des douleurs modĂ©rĂ©es dans les premiers jours post-opĂ©ratoire. Ces douleurs sont souvent bien soulagĂ©es par les traitements antalgiques classiques et le glaçage de la hanche. Toutefois le ressenti de la douleur est une chose trĂšs personnelle et peut donc varier d’un patient Ă  l’ est la durĂ©e de l’hospitalisation?La durĂ©e d’hospitalisation varie en gĂ©nĂ©ral entre 1 et 3 jours. Dans certaines conditions, cette opĂ©ration peut ĂȘtre effectuĂ©e en de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvĂ©e aprĂšs 4 Ă  6 de temps aprĂšs mon opĂ©ration pourrai-je Ă  nouveau voyager ?Il faut compter entre 2 et 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piĂ©tinement lors des visites 
Quand pourrai-je reconduire aprĂšs l’opĂ©ration ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en gĂ©nĂ©ral compter 2 Ă  4 semaines aprĂšs l’intervention pour pouvoir reconduire. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tĂŽt mais ils sont souvent inconfortables du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur frĂ©quence et surtout leur est la durĂ©e de l’arrĂȘt de travail aprĂšs l’opĂ©ration ?Tout dĂ©pend de la profession et du niveau d’activitĂ© physique requis. Il varie en gĂ©nĂ©ral entre 1 mois et 3 faire du sport avec une prothĂšse de hanche ?Oui, mais il vaut mieux privilĂ©gier les sports en dĂ©charge aux sports avec impacts. Le vĂ©lo et la natation seront donc prĂ©fĂ©rĂ©s mais l’expĂ©rience de patients ne respectant pas ces consignes a montrĂ© que certains sports plus contraignants pour la prothĂšse tels que le ski pouvaient ĂȘtre pratiquĂ©s. La reprise du sport n’intervient pas en gĂ©nĂ©ral avant le 3Ăšme mois sont les risques liĂ©s Ă  la pose d’une prothĂšse totale de hanche ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, c’est que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque risques sont communs Ă  tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nĂ©cessite un lavage de la prothĂšse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant l’opĂ©ration. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Exceptionnellement, il faut recourir Ă  une intervention pour Ă©vacuer un volumineux hĂ©matome sous chirurgie de la hanche augmente Ă©galement le risque de survenue d’une phlĂ©bite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă  fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant l’ existe Ă©galement des risques spĂ©cifiques Ă  la chirurgie de la prothĂšse de hanche. Tout d’abord, la prothĂšse peut se dĂ©boiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premiĂšres semaines qui suivent la pose de la prothĂšse alors que tout n’est pas encore cicatrisĂ© autour de celle-ci. Lorsqu’elle la prothĂšse est dĂ©boitĂ©e, une courte anesthĂ©sie est nĂ©cessaire pour la rĂ©-emboiter. Il arrive Ă©galement que les deux jambes ne soient pas exactement Ă  la mĂȘme longueur aprĂšs l’opĂ©ration. Cette inĂ©galitĂ© de longueur est souvent bien tolĂ©rĂ©e et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  prescrire le port d’une semelle de des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Une fracture du fĂ©mur peut survenir lors de sa manipulation lors de l’opĂ©ration. Elle a en gĂ©nĂ©ral pour consĂ©quence de diffĂ©rer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas d’inquiĂ©tude concernant l’intervention, n’hĂ©sitez pas Ă  questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin qu’ils rĂ©pondent Ă  vos interrogations. En rĂ©sumĂ© Quand opĂ©rer ?Quand la douleur est trop vive et que les mĂ©dicaments ne la soulagent plus suffisamment. But de l’opĂ©ration Disparition des douleurs / Restauration des mobilitĂ©s de la hanche et de la marche Quelle anesthĂ©sie ?GĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale dĂ©terminĂ©e au cours de la consultation d’anesthĂ©sie prĂ©-opĂ©ratoire DurĂ©e d’hospitalisationEntre 1 et 3 jours, parfois opĂ©ration effectuĂ©e en ambulatoire Reprise de l’appuiDĂšs le jour mĂȘme ou le lendemain de l’intervention, aidĂ©e au dĂ©but par l’utilisation de bĂ©quilles AprĂšs l’opĂ©rationRetour Ă  domicile dans la plupart des cas, sortie en centre de rééducation en cas de patient trĂšs isolĂ© ou de configuration de domicile compliquĂ©e DurĂ©e de la rééducation En gĂ©nĂ©ral, 1 mois DurĂ©e de l’arrĂȘt de travail1 Ă  3 mois Reprise de la conduite automobile 2 Ă  4 semaines aprĂšs l’opĂ©ration Reprise du sport3 mois aprĂšs l’opĂ©ration en privilĂ©giant les sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez rĂ©server une consultation? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ou Ă  prendre rendez-vous dĂ©s Ă  prĂ©sent via DoctoLib

prothÚse de hanche par voie antérieure avis